Le jobbing désigne une activité ponctuelle ou temporaire réalisée par une personne pour un particulier ou une entreprise. Cela peut aller de petits services du quotidien comme le jardinage, le bricolage, la garde d’enfants, au dépannage informatique, ou même des missions professionnelles spécifiques. Le jobbing repose sur la mise en relation directe entre les personnes à la recherche de services et celles prêtes à offrir leurs compétences. Avec l’essor des plateformes numériques, le jobbing s’est démocratisé, offrant des opportunités de revenus supplémentaires ou permettant à des travailleurs de divers secteurs de trouver des missions de courte durée.

Le jobbing représente un mode d’échange de services entre particuliers, généralement contre rémunération, pour des tâches courtes et ponctuelles. Ce type de travail couvre des activités variées comme le bricolage, le jardinage, le soutien scolaire, mais aussi des services numériques tels que la création de sites web. Il séduit de plus en plus grâce à sa grande flexibilité, permettant à chacun de proposer ou solliciter des services selon ses compétences et ses besoins.

Ce phénomène s’est largement développé avec l’avènement des plateformes en ligne facilitant la mise en relation entre prestataires et demandeurs. Le jobbing constitue une solution idéale pour ceux qui souhaitent monétiser leurs compétences sans s’engager dans un emploi à long terme. Il s’adresse particulièrement aux étudiants, retraités ou personnes cherchant à augmenter leurs revenus de manière ponctuelle.

Cependant, le jobbing impose de respecter certaines règles pour être pratiqué en toute légalité. Il est important de déclarer ses revenus, en suivant les exigences fiscales, et de se conformer aux conditions fixées par les plateformes sur lesquelles ces services sont proposés.

Présentation des sites généralistes de jobbing

Les sites généralistes de jobbing offrent une large variété de services couvrant de nombreux secteurs. Voici quelques exemples populaires :

  • TaskRabbit : Présent principalement dans les pays anglophones, TaskRabbit permet de proposer des services comme le montage de meubles, le déménagement, ou la réparation d’appareils.
  • Frizbiz : Plateforme française, elle met en relation des particuliers avec des jobbers pour des petits travaux, allant de la peinture à la plomberie.
  • AlloVoisins : Ce site permet aux voisins de demander et proposer des services variés, des courses aux petits dépannages.
  • NeedHelp : Une autre plateforme française qui propose des services de bricolage, jardinage, ou déménagement.

Ces plateformes généralistes se concentrent sur des tâches diverses et courantes que des particuliers peuvent externaliser.

Présentation des sites spécialisés et de vente de compétences

Les sites spécialisés dans le jobbing se concentrent souvent sur des compétences plus spécifiques ou des secteurs professionnels :

  • Malt : Un site dédié aux freelances dans des domaines spécialisés comme le développement web, le design, ou la communication.
  • Fiverr : Une plateforme internationale qui permet aux freelances de vendre leurs compétences créatives, techniques ou marketing sous forme de “gigs” (missions).
  • Upwork : Connu pour proposer des missions aux professionnels dans des secteurs comme la rédaction, la gestion de projet ou le développement logiciel.
  • Superprof : Spécialisé dans les cours particuliers, Superprof met en relation des enseignants ou formateurs avec des élèves.

Ces plateformes permettent aux professionnels de valoriser des compétences spécifiques sur des projets définis.

Gains potentiels avec le jobbing

Les gains avec le jobbing varient selon le type de mission, le secteur et la plateforme utilisée. Pour des missions de service à la personne, comme le bricolage ou le jardinage, les tarifs se situent souvent entre 15 à 40 euros de l’heure. Pour des missions plus techniques ou spécialisées (développement web, graphisme), les tarifs peuvent s’élever à 50 à 150 euros de l’heure, voire plus. Les jobbers peuvent donc générer des revenus supplémentaires intéressants, mais les gains peuvent varier en fonction de la demande et de la régularité des missions.

Frais prélevés par les plateformes de jobbing

Les frais prélevés par les plateformes de jobbing sont généralement sous la forme de commissions. Ils varient d’un site à l’autre, mais ils oscillent souvent entre 10 et 30% du montant facturé pour chaque mission. Par exemple :

Fiverr prélève une commission de 20% sur chaque transaction.

Malt applique une commission de 10 à 20%, en fonction du montant de la prestation.

Upwork fonctionne avec une échelle dégressive : 20% pour les premiers 500$, puis 10% jusqu’à 10 000$, et 5% au-delà. Ces frais permettent de financer le fonctionnement des plateformes, notamment en matière de mise en relation, de gestion des paiements et parfois d’assurance.

Public cible du jobbing

Le jobbing s’adresse à un large public :

  • Les étudiants qui cherchent des revenus complémentaires et des horaires flexibles.
  • Les salariés ou freelances en quête d’un complément de revenu ou souhaitant diversifier leur activité.
  • Les personnes en reconversion qui utilisent le jobbing pour tester de nouvelles compétences ou métiers.
  • Les retraités qui souhaitent rester actifs et générer des revenus occasionnels.

Les clients, quant à eux, sont souvent des particuliers qui n’ont pas le temps ou les compétences nécessaires pour certaines tâches, ou des entreprises cherchant à externaliser des projets.

Législation sur le jobbing

En France, le jobbing est encadré par des règles légales spécifiques. Selon le type d’activité et les gains générés, différentes obligations s’appliquent :

  • Micro-entreprise : Pour les jobbers réguliers, s’inscrire en tant que micro-entrepreneur permet de facturer légalement les services et de bénéficier d’un régime fiscal simplifié.
  • CESU (Chèque Emploi Service Universel) : Pour les services à la personne (ménage, jardinage, garde d’enfants), le CESU permet aux particuliers de rémunérer des jobbers tout en simplifiant les démarches administratives.
  • Impôts : Tous les revenus tirés du jobbing doivent être déclarés à l’administration fiscale, que ce soit sous forme de micro-entreprise ou de prestation ponctuelle.

Le cadre législatif vise à protéger les jobbers tout en garantissant que les revenus sont correctement déclarés et imposés.

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